La sirène musicale

Nouvel instrument de musique

L’aventure des sirènes de Mécanique Vivante débute il y a près de vingt ans. Franz Clochard rencontre alors une sirène, objet surprenant au son particulier. Son aptitude à interpréter librement toute l’échelle des fréquences le captive et il imagine des polyphonies. C’est alors le début d’un développement technologique et artistique long et sinueux, riche d’expérimentations, de rencontres et de voyages.

Aujourd’hui, l’orchestre se compose de sept Sirènes : une piccolo, deux sopranos, deux altos, une ténor et une basse. La robotique de cet orchestre représente au total 71 systèmes mécaniques asservis. Ils sont pilotés par un ensemble de 105 processeurs qui répondent aux exigences de la partition musicale.

FONCTIONNEMENT D’UNE SIRÈNE CLASSIQUE D’ALERTE
Le son est produit par la rotation de la sirène qui aspire l’air ambiant (flèches pleines) et le fragmente pour produire une onde sonore. Le flux d’air est ensuite distribué dans les pavillons (flèches pointillées).
Plus la sirène tourne vite, plus le son est aigu et plus il est fort.

FONCTIONNEMENT D’UNE SIRÈNE MUSICALE CLOCHARD
Pour produire des mélodies avec une sirène, l’invention porte sur plusieurs principes  :

  • faire varier précisément la vitesse de la turbine pour produire toutes les notes de la gamme.
  • priver la sirène de l’air dont elle a besoin pour produire le son afin de créer des attaques et des nuances.
  • retenir le flux d’air à l’intérieur du pavillon afin d’atténuer le volume sonore et de permettre une proximité d’écoute.

Grâce à une technologie précise et réactive, la combinaison des mouvements de la turbine et de la gestion des flux d’air permet de produire des sonorités justes et expressives.