L’aventure des sirènes de Mécanique Vivante débute il y a trente ans. Franz Clochard rencontre alors les sirènes, objets surprenants au son particulier. Leur aptitude à interpréter librement toute l’échelle des fréquences le captive et il imagine des polyphonies.
C’est le début d’un développement technologique et artistique long et sinueux, riche d’expérimentations, de rencontres et de voyages.
Ce projet fou qui fait le grand écart entre l’invention de la sirène du 19ème siècle et la facture technologique du 21ème met au grand jour une nouvelle musicalité et une résonance acoustique aux sonorités inconnues.
Unique au monde, l’orchestre des sirènes se compose de sept sirènes musicales : une piccolo, deux sopranos, deux altos, une ténor et une basse.
Parallèlement au développement de son orchestre, la compagnie n’a cessé de créer des outils et des dispositifs scénographiques afin d’aborder librement et en parfaite autonomie, des cadres urbains ou paysagers et des architectures de prestige.
Avec son orchestre de Sirènes, Mécanique Vivante parcours le monde et créé des spectacles dans des contextes et des environnements extrêmement variés : perchées sur des locomotrices en itinérance pour mettre la ville en résonance – dressées à la cimes des mâts de bateaux pour célébrer de grands événement – installées en pleine nature à proximité pour partager des siestes musicales – en suspension dans les salles de théâtres – aujourd’hui sur les espaces aquatiques avec les Nénuphars.
Mécanique Vivante réalise des installations sur mesure et met en scène et en lumière son orchestre, ses solistes et des performances inédites.
Depuis 25 ans, les inventions de Mécanique Vivante sont mises en lumière par Pierre Wendels.
Percussions : Lucie Delmas / Laurence Meisterlin
Chanteuses : Fenna Ograjensek / Marylène Duprey, sopranos – Lien Haegman, mezzo
Carillon : Millie Dolan/Jérôme Bresset
Guitare : Eric Lorher / Seb Martel
Tronçonneuse : Franz Clochard
Sirénium : Franz Clochard
Une image féminine posée qui tourne lentement sur elle-même, la carillonneuse lance le tempo et met le public en éveil.
Posés parmi le public, les chanteuses appellent les Sirènes à venir les rejoindre. Alors commence un ballet mécanique où les divas et leurs pavillons tournent et prennent de la vitesse pour atteindre l’effet « doppler ».
Une corne de brume se balance en haut d’un mât tel un métronome. Aux premiers sons de la guitare, la corne prend de l’amplitude et se met à tourner dévoilant la silhouette du musicien jusqu’à conclure la séquence par un appel magistral.
À quelques mètres des spectateurs, les timbales cachées habituellement par l’orchestre symphonique sont bien vivantes. En lévitation sur son Nénuphar, la percussionniste joue aussi du temple block (1) , des crotales(2) et un jeu de gong.
Celle qui a fait le succès d’Archaos il y a trente ans et qui sonna la naissance du nouveau cirque. A l’image de Spiderman, l’artiste rejoint sa chaire à 15 mètres de haut pour faire tourner et sonner la corne de brume du célèbre paquebot France.
Il génère les musiques de transition et d’ambiance sur la durée du spectacle. Il interprète également la pièce finale rejoint par les autres musiciens.